« Non, car le QI permet seulement d’identifier la douance intellectuelle. D’une part, il ne permet pas d’identifier les autres formes de douance comme définies par Gagné (2018). D’autre part, même si le QI est une information clé pour l’identification de la douance sur le plan intellectuel, il ne permet pas à lui seul d’évaluer adéquatement les besoins rencontrés ou non rencontrés par l’élève doué qui motivent généralement la démarche d’identification. Il est donc nécessaire d’associer d’autres éléments d’évaluation pour comprendre le fonctionnement global de l’individu et les besoins qui en découlent (ex. anamnèse développementale, développement social affectif). Aussi, une évaluation du QI n’est pas essentielle pour mieux répondre aux besoins d’un élève doué en classe. Dans la majorité des cas, le suivi de l’enseignant ou une étude de cas réunissant les acteurs scolaires clés (enseignant, parent, élève, conseiller pédagogique ou professionnel scolaire, membre de la direction, etc.) permettront d’identifier les besoins des élèves et des éléments de solution. De plus, des circonstances, comme une anxiété de performance importante lors de la passation du test, de mauvaises conditions personnelles (fatigue, problèmes personnels qui nuisent à la concentration, etc.) ou des conditions liées au contexte de passation (ex. : bruit, environnement distrayant, observateurs), pourraient faire en sorte que le score obtenu au QI ne soit pas révélateur du QI et de la douance de l’enfant. »

Source : Université du Québec à Trois Rivières.

 

 

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